Dans le cadre du cinquantenaire de la mort de Jean Giono, l’année 2020 fut une année riche en commémorations.
La célébration du cinquantenaire de la mort de Jean Giono, le 9 octobre 1970 à Manosque, a commencé un peu en avance sur le calendrier avec l’ouverture le 30 octobre 2019 de l’exposition-événement présentée au Mucem à Marseille, jusqu’au 17 février 2020.
D’autres expositions et manifestations ont eu lieu durant l’année 2020.
Une exposition permanente : Les chemins de l’œuvre au Centre Jean Giono à Manosque
La nouvelle exposition permanente est conçue comme un parcours scénographié activant des correspondances entre faits historiques, biographiques et littéraires de la vie de Giono.
Projections d’interviews et d’extraits de films, photographies, lettres ou évocation d’objets ayant appartenu à l’auteur donnent ainsi au visiteur les clés d’un parcours de vie et de création.
Centre Jean Giono à Manosque : centrejeangiono.com
Les amis de Jean Giono : www.lesamisdejeangiono.fr
L’exposition « GIONO » au MUCEM
Fut présentée du 30 octobre 2019 au 17 février 2020 à Marseille.
Mucem, J4— niveau 2
A la veille des commémorations du cinquantenaire de sa disparition, le Mucem a présenté une grande rétrospective consacrée à Jean Giono (1895-1970). Loin de l’image simplifiée de l’écrivain provençal, cette exposition suit le trajet de son œuvre écrite et filmée en lui rendant toute sa noirceur, son nerf et son universalité.
Poète revenu des charniers de la Première Guerre mondiale, Giono s’est en effet autant attaché à décrire la profondeur du Mal qu’à en trouver les antidotes : création, travail, pacifisme, amitié des peintres, refuge dans la nature, évasion dans l’imaginaire.
Pour donner chair à l’un des artistes les plus prolifiques du XXe siècle, la quasi-totalité de ses manuscrits, exposée pour la première fois, entre en dialogue avec près de 300 œuvres et documents : archives familiales et administratives (dont celles de ses deux emprisonnements), correspondances, reportages photographiques, éditions originales, entretiens filmés, ainsi que tous les carnets de travail de l’écrivain, le manuscrit de son Journal de l’Occupation, les films réalisés par lui ou qu’il a produits et scénarisés, les adaptations cinématographiques de son œuvre par Marcel Pagnol et Jean-Paul Rappeneau, les peintures naïves du mystérieux Charles-Frédéric Brun qui lui inspira Le Déserteur, et les tableaux de ses amis peintres, au premier rang desquels Bernard Buffet.
En écho à ces traces matérielles de la vie et de la création, l’exposition explore la symbolique cachée au plus profond de l’œuvre de l’écrivain à travers quatre installations d’art contemporain, créées spécialement pour ce projet.
Les amis de Jean Giono : www.lesamisdejeangiono.fr
Giono Au MUCEM : www.mucem.org/giono
Centre Jean Giono à Manosque : centrejeangiono.com