



A l’époque des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, il existait une fontaine.
Description
Cette première fontaine, qui est derrière le mur où s'appuient les lavoirs actuels, est alimentée directement par une source, une vaste nappe phréatique qui est sous Puimoisson.
Celle-ci est à une profondeur d’au moins vingt mètres et quelquefois plus profonde lorsque on s’éloigne du village. Cette immense nappe phréatique a longtemps alimenté Puimoisson quand il n’y avait pas d’eau courante.
Celle-ci est en cours de restauration, ainsi que la calade qui y amène.
En 1859, les bassins actuels furent construits. Ils avaient tous des fonctions particulières.
Le grand bassin carré servait pour laver le linge des malades car son alimentation ne communique pas avec les autres. De part et d’autre se trouvent les bassins pour laver le linge des familles. A l’extrémité gauche il y a le bassin pour laver les boyaux lorsqu'on tuait le cochon et à l’extrémité droite se trouve le bassin pour laver les légumes.
La fontaine octogonale, indépendante, servait d’abreuvoir pour les chevaux. On y a adjoint un petit bassin pour les moutons.
La surverse de ces bassins permet toujours l’arrosage des jardins potagers. C’était extrêmement important puisque la population vivait pratiquement en autarcie jusqu’à la première Guerre Mondiale
De nombreux bassins permettaient de stocker l’eau pour l’arrosage. Certains étaient ouverts, couverts, ou sous le chemin.
Par défaut d’organisation dans la distribution d’eau, il y eut des conflits, des disputes et même des rixes.
Un premier partage des eaux eut lieu en juin 1661, approuvé par l’autorité et édictant des peines contre les délinquants.
Un deuxième devint nécessaire en 1761. Un calendrier fut établi pour la répartition de la distribution d’eau avec le nombre d’heures par propriétaire. C’est toujours le cas de nos jours.
L’eau non utilisée poursuit son chemin dans la rivière l’Auvestre et le cycle se perpétue.