Après avoir hésité entre deux avant-projets historicistes signés Girard-Reydet, transformant l’ancienne construction en un véritable château flanqué de deux tourelles d’angle, Eugène Lions opte pour un rhabillage coloré et limité à la seule façade principale et à son décor.
Des frises et tableaux de faïences décoratives viennent souligner les différents niveaux et marquer l’encadrement des baies du premier étage.
La toiture est également modifiée : des aisseliers en bois ouvragé soutiennent la couverture prolongée à l’aide de coyaux et ajoutent une note pittoresque à l’austérité de la façade.
Trois œils-de-bœuf et une crête de palmettes encadrée de deux somptueux épis de faîtage, en zinc, complètent son décor.